Il intègre l’IACP, école dont les frères Belmondo ont la direction, et qui verra rapidement éclore une nouvelle génération de grands musiciens, engagés à vivre le jazz jusqu’à la lie (Jeanne Added, Samy Thiebault, Sophie Alour, Géraldine Laurent, pour n’en citer que peu…)
Adrien Chicot s’impose dès lors sur la jeune scène du jazz français, devenant le reflet sûr d’une musique emprunte des influences les plus classiques mais toujours attentive et concernée par la maîtrise aiguisée du jazz actuel.
Sa musique, très instinctive, marquée d’une architecture sensible, engage jusqu’alors son rôle dans la rythmique de plusieurs formations, auxquelles participent ses poésies harmoniques (Samy Thiebault quartet, Julien Alour quintet, Jean Philippe Scali sextet etc.)
Il se produit dans les prestigieux festivals de Marciac, de Vienne, de Ramatuelle, de Sète etc. mais aussi dans les clubs les plus réputés de France, d’Europe et de New York, sans négliger plusieurs tournées en Amérique latine, en Afrique et en Asie…
A ces occasions il a partagé la scène et le studio, avec Lionel et Stéphane Belmondo, Avishai Cohen, Olivier Temime, Simon Goubert, Seamus Blake, Sophie Alour, et bien d’autres pionniers du jazz.
Fort de ses années de pratique, il compose en 2014 son premier album, All In, qu’il enregistre en trio avec Sylvain Romano et Jean-Pierre Arnaud.
Playing in the Dark, deuxième album en trio, sort en 2017.
Toujours très inspiré, son 3ème opus, City Walk, ne se fait pas attendre puisqu’on le trouve dans les BACS dès 2018.
Son interprétation unique d’un héritage inlassable est, à chaque fois, commentée par une presse enchantée et unanime.
Cette année 2020 qui le prive, comme tant d’autres artistes, de concerts et de tournées, lui permet aussi de se consacrer exclusivement à la composition.
Il conçoit la musique de Babyland en y intégrant des parties pour les cuivres.
C’est ainsi que début 2021 il enregistre ce premier album en quintet.